Ce voyage, qui comprend trois étapes Los Angeles, Washington et New York, a pour objectifs de mettre en avant les atouts du secteur touristique au Maroc, sa position géostratégique, sa stabilité, ses infrastructures, son climat favorable aux affaires et les incitations qu’il offre aux investisseurs, y compris l’accord de libre-échange Maroc-USA, ainsi que d’étudier les possibilités de partenariat ou de soutien aux hommes d’affaires intéressés par les opportunités d’investissement dans le secteur.
Ces opportunités comprennent la possibilité d’acquisition d’actifs hôteliers ou de stations touristiques existants; de développement de projets de tourisme vert dans des destinations émergentes, matures ou haut de gamme; l’investissement dans des sociétés de porte-feuilles publiques ou privées impliquées dans des investissements et des opérations touristiques; ou l’investissement dans les actions de sociétés cotées à la Bourse de Casablanca qui offrent une exposition aux investissements et aux activités touristiques.
Au menu de cette tournée figurent des table-rondes, des rencontres avec des représentants de haut niveau des entreprises ciblées et des entretiens en B2B axés sur la présentation d’opportunités spécifiques et les modalités d’investissement, de partenariat ou de soutien, ainsi que la discussion de l’opportunité d’organiser des visites au Maroc.
Ils ont mis en avant les infrastructures compétitives du Maroc, à savoir la ligne ferroviaire à grande vitesse, un réseau d’autoroutes modernes, 19 aéroports internationaux, dont celui de Casablanca qui constitue un hub pour l’Afrique et la région MENA.
Les membres de la délégation marocaine ont aussi souligné la stabilité et la sécurité du Royaume, comme en témoigne le classement du Maroc au top 20 destinations dans le monde en terme de sécurité des touristes, ou dans la catégorie numéro 1 des pays les plus sûrs pour les touristes américains, selon le département d’Etat US, sans oublier celui de Doing business de la Banque mondiale, dans lequel le Maroc a gagné 60 points entre 2010 et 2018, le plaçant au même niveau des pays européen en termes de climat des affaires.
Au sujet des incitations, les membres de la délégation marocaine ont indiqué qu’elles peuvent être sous forme d’exonérations d’impôts ou de droits de douane, de mobilisation de foncier, de rapatriement de capital, sans oublier l’accès libre à la propriété des actifs immobiliers pour les étrangers.
La chambre "a eu le privilège de travailler étroitement avec le Maroc pendant plusieurs années" et a eu à son actif de nombreux forums et conférences organisés en commun au Maroc et dans plusieurs villes américaines, a-t-il rappelé, à l’issue de cette table-ronde, qui s’est tenue en présence d’hommes d’affaires, de représentants de fonds d’investissement, d’amis du Maroc, et de diplomates marocains et américains.
"Les Américains apprennent à apprécier tout ce que le Maroc a à offrir: ses monuments historiques, les villes cosmopolites, les montagnes, les 3500 km de littoral, l’écotourisme, le tourisme médical et le surf, etc. C’est un terrain qui n’a pas encore été découvert par la plupart des Américains", a ajouté M. Hamod.
Selon lui, il existe un "énorme potentiel de croissance du nombre de touristes américains qui visitent le Maroc, en particulier grâce aux lignes aériennes existantes depuis New York et Washington, voire d’autres villes dans l’avenir.
Après les escales de Los Angeles et Washington, le road show se poursuit mardi et mercredi à New York, avec un riche programme de rencontres.
Atlasinfo avec MAP