Tests ADN dans un lycée à La Rochelle : « on a peur de tout le monde »

Ambiance tendue lundi matin au lycée catholique Fénelon Notre-Dame, à La Rochelle, en Charente Maritime. Pour résoudre une enquête sur un viol commis au sein de l’établissement en septembre dernier, tous les hommes qui fréquentent le lycée vont devoir donner leur ADN. Au total, 527 hommes, majeurs et mineurs, sont concernés. Si les enquêteurs ont choisi cette solution, c’est parce que la victime n’a pas pu identifier son agresseur. Les faits se sont déroulés dans le noir, dans les toilettes. Et les policiers pensent que le violeur connaissaient bien les lieux.

Les élèves ont eu tout le week-end pour se préparer à l’arriver des policiers. Ils seront au total seize fonctionnaires, répartis dans deux salles de classe, pour faire les prélèvements ADN le plus rapidement et le plus méthodiquement possible. Et cette intrusion des forces de l’ordre dans le cadre de ce lycée privé du centre-ville inquiète les garçons de l’établissement. "On reste tendu, parce que c’est la première fois que l’on va faire des tests ADN, donc ça nous parait assez spécial. C’est assez gênant de savoir que l’on va faire un test. Ça fait bizarre", résumé un lycéen, qui va devoir, comme tout le monde, se présenter devant les policiers.

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