C’est Tsonga, le N.1 français, qui a été le plus inquiété par l’énorme service de l’Américain Robert Kendrick, auteur de 28 aces avant de s’avouer vaincu 7-6 (7/2), 7-6 (8/6), 3-6, 6-4.
"J’ai fait un match solide, correct au service, j’ai mis ce qu’il fallait pour gagner contre un joueur difficile à battre sur cette surface", a souligné Tsonga, qui a défendu une balle de set dans le tie-break de la deuxième manche. "Je me sens bien, en forme", a-t-il dit.
Un soulagement pour le Manceau qui n’avait plus joué depuis son abandon à Roland-Garros et qui déteste ce type de rencontres où les échanges sont réduits à leur strict minimum.
C’est un tout autre défi qui l’attend au prochain tour avec le jeu atypique de l’Ukrainien Alexandr Dolgopolov, un 43e mondial qui monte en ce moment. "Ca risque d’être difficile, il est assez surprenant", a commenté Tsonga.
Simon rencontrera un autre des trois Ukrainiens du Top 100, Illya Marchenko (74e), contre qui il partira, malgré ses difficultés actuelles, tout aussi favori qu’il l’était mardi face Guillermo Alcaide, N.25 espagnol facilement battu en trois sets 6-3, 6-4, 7-6 (7/0).
"C’était un bon match, je m’améliore de jour en jour. Aujourd’hui c’était bien mieux en retour que la semaine dernière où j’en ai mis zéro dans le terrain, c’était pas mal", a commenté le Niçois qui avait fait sa rentrée la semaine dernière à Eastbourne après près de trois mois d’absence sur blessure.
"Maintenant j’aimerais bien que ça revienne un peu en fond de court, où mon niveau de jeu n’est pas fabuleux, mais ça prend un peu de temps et là j’ai un peu mal partout", a ajouté le huitième de finaliste de l’an dernier, résumant son état d’esprit actuel ainsi: "jouer et voir ce que ça va donner."
Deux autres Français sont passés: Paul-Henri Mathieu, vainqueur de son compatriote Marc Gicquel (6-1, 7-5, 3-6, 6-1) et Florent Serra qui a battu l’Allemand Simon Greul (7-6, 6-3, 6-2).