Dans un communiqué, le ministère turc des Affaires étrangères a souligné que la Turquie considère que "la mise en oeuvre par Israël d’un blocus inhumain contre Ghaza constitue une menace pour la paix et la stabilité régionales et considère que le blocus doit être entièrement levé".
A ce propos, le ministère turc a estimé que "l’allègement du blocus sur Ghaza et l’autorisation d’entrée des produits dont a besoin la population" reste "insuffisant", en insistant notamment sur la nécessité d’autoriser le passage des matériaux nécessaires à la reconstruction des infrastructures détruites lors des agressions israéliennes de janvier 2008-décembre 2009.
Pressé par la communauté internationale, Israël a décidé dimanche d’alléger partiellement le blocus imposé depuis près de quatre ans à la bande de Ghaza.
Cette décision concerne notamment les marchandises et les matériaux de construction, mais l’interdiction de l’entrée des marchandises par la mer est toujours maintenue par Israël.
Cet allégement reste toutefois insuffisant et ne constitue pas une avancée en soi pour les Palestiniens et de la communauté internationale. La population ghazaouie reste confrontée à un manque terrible de produits de base et de soins médicaux.