« Si Salah Abdeslam était au Maroc, il aurait été arrêté », selon le patron du BCIJ

Plus de trois mois après les attentats sanglants du 13 novembre, Salah Abdeslam est toujours en fuite. Selon La Dernière Heure, l’homme le plus recherché d’Europe se serait planqué pendant 20 jours, du 14 novembre au 4 décembre, dans un appartement à Schaerbeek, au troisième étage du 86 rue Henri Bergé.


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C’est à cet endroit que les ceintures d’explosifs auraient été confectionnées. Son ADN a également été retrouvé sur les lieux. Ce logement a été loué par Mohamed Bakkali, celui qui apparait comme l’un des principaux logisticiens dans le volet belge lié aux attentats.

"Le parquet fédéral confirme la découverte de matériel destiné à la préparation d’explosifs ainsi que celle de traces de TATP lors d’une perquisition menée le 10 décembre 2015 au troisième étage d’un appartement situé à Schaerbeek, rue H. Bergé. Cet appartement avait été loué sous une fausse identité laquelle pourrait avoir été utilisée par une personne actuellement placée sous mandat d’arrêt", indiquait le parquet. C’est également à cette adresse que Salah Abdeslam a été conduit par Ali Oulkadi, un proche des frères Abdeslam, peu de temps après avoir fait le trajet Paris-Laeken avec Hamza Attou et Mohamed Amri.

Le terroriste qui a participé aux attentats de Paris aurait quitté sa planque le 4 décembre, suite à la forte mobilisation policière dans le quartier. Ce jour-là, soit 6 jours avant la découverte de l’atelier rue Henri Bergé, deux autres perquisitions ont été menées dans le quartier. "L’une chez un trafiquant d’armes, l’autre chez un Tchétchène soupçonné d’appartenance à un groupe terroriste", précise la DH. D’après les enquêteurs, c’est donc ce fameux 4 décembre que les suspects auraient déserté les lieux.

Ces nouvelles révélations annihilent du coup la version selon laquelle Salah Abdeslam se serait planqué à Molenbeek, rue Delaunoy, et se serait caché dans un meuble. Ce qui tient la route puisque son ADN n’a jamais été retrouvé sur les lieux.

Dès lors, où Salah Abdeslam a-t-il pu fuir? Au Maroc, comme l’ont suggéré certains? Abdelhak Khiame, un haut responsable de la police anti-terroriste marocaine, écarte catégoriquement cette hypothèse. "S’il était au Maroc, il aurait été arrêté je pense", a-t-il confié à nos confrères de RTL.

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