Ces personnes, dont les identités n’ont pas été révélées, ont été arrêtées dans sept province du pays et les forces de l’ordre étaient encore à la recherche d’un suspect, a précisé le procureur en chef d’Ankara, Harun Kodalak, cité par l’agence de presse progouvernementale Anatolie.
Jeudi, le président Recep Tayyip Erdogan avait déjà annoncé 14 de ces arrestations. "L’enquête est déjà presque bouclée", s’est réjoui M. Kodalak, "les responsables de l’Etat feront bientôt les annonces nécessaires".
Jeudi, moins de vingt-quatre heures après l’attaque, M. Erdogan et son Premier ministre Ahmet Davutoglu avaient affirmé que l’attentat avait été planifié par les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et les combattants kurdes syriens des Unités de protection du peuple (YPG). "L’attaque a un lien direct avec les YPG", a affirmé M. Davutoglu devant la presse.
Le chef du Parti de l’union démocratique (PYD), dont les YPG sont le bras armé, Saleh Muslim, et un des responsables du PKK, Cemil Bayik, ont nié ces accusations.
L’attentat d’Ankara a visé un convoi d’autobus qui transportait des militaires en plein cour de la capitale turque, juste à côté du quartier général de l’armée et du Parlement.