Séisme au Maroc: les répliques perdent d’intensité, selon Nacer Jabour

Le directeur de l’institut national de géophysique (ING), Nacer Jabour a écarté la possibilité de secousses secondaires dans les prochaines heures après le séisme qui a frappé au Maroc ce vendredi.

Ce  séisme de magnitude 7, le plus puissant enregistré dans le pays,  a été situé dans la commune d’Ighil, à 80 km au sud-ouest de Marrakech, s’est produit à 23h11 (heure locale).

Le tremblement de terre  a été ressenti vers 23h11 dans plusieurs villes du Maroc, selon les données de l’institut national de géophysique (ING), et a semé la panique parmi la population qui est sortie  dans les rues de CasablancaRabatMarrakechAgadir… Les lignes téléphoniques ont été perturbées. Selon des images circulant sur les réseaux sociaux et des témoins, le séisme a provoqué des dégâts matériels et des décès.

Pour Nacer Jabour, chef de division à l’Institut national de Géophysique., les répliques qui ont suivi la secousse tellurique qui a frappé, vendredi soir, la province d’Al Haouz, perdent en intensité et peuvent ne pas être ressenties par la population.

La secousse a été ressentie dans plusieurs villes marocaines, dans un rayon de 400 km autour de son épicentre, a précisé M. Jabour, dans une déclaration à la MAPt.

« Le choc principal a été suivi par des centaines de répliques, dont la plus forte a atteint environ 6 de magnitude », a-t-il relevé, notant que généralement les répliques ne sont pas de la même intensité que le séisme principal.

Selon lui, les répliques ont tendance à perdre d’intensité à mesure que l’on s’éloigne de la zone de la faille sismique. “C’est la première fois depuis un siècle que le réseau instrumental enregistre un tel niveau de sévérité sismique au Maroc”, a-t-il précisé.

D’après l’institut américain de veille géologique (USGS), une deuxième secousse de 4,9 a été enregistrée au nord-est de Taroudant vers 23h30.

Le 24 février 2004, un séisme de 6,3 degrés sur l’échelle de Richter avait secoué la province d’Al Hoceima, 400 km au nord-est de Rabat, faisant 628 morts et provoquant d’importants dégâts matériels.

Et le 29 février 1960, un tremblement de terre avait détruit Agadir, sur la côte ouest du pays, et fait plus de 12.000 morts, soit un tiers de la population de la ville.

 

 

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