"A ce stade de l’enquête, j’écarte le mobile terroriste", a affirmé Eric de Valroger, procureur-adjoint de Meaux, en région parisienne, considérant "hautement vraisemblable" que le conducteur ait été sous l’emprise de stupéfiants. « Nous avons des éléments qui laissent penser que l’homme était sous l’emprise de produits, mais à priori pas d’alcool», a-t-il dit lors d’une conférence de presse.
Le procureur adjoint a, par ailleurs, précisé qu’aucune arme ni explosif n’ont été trouvés dans la voiture, une BMW, à bord de laquelle le conducteur, un français de 32 ans, a foncé sur la terrasse puis la devanture du restaurant avant d’être interpellé.
De Valroger a ouvert une enquête en flagrance notamment pour "homicide volontaire " et "conduite sous l’emprise de stupéfiants".
Le porte-parole du ministère français de l’Intérieur, Pierre-Henry Brandet, avait précisé auparavant que l’homme avait un profil psychologique instable et qu’il aurait fait une tentative de suicide la semaine dernière.