Revenant sur la forte abstention qui a marqué ce scrutin, Ségolène Royal a estimé que "pour ce dernier vote avant 2012 on aurait dû assister à une sanction beaucoup plus forte du gouvernement". Elle a déclaré que "sa principale préoccupation est de répondre à l’attente de ces citoyens qui n’ont plus envie de venir voter, parce qu’ils estiment que la politique n’est pas suffisamment efficace, qu’ils se sentent abandonnés, marginalisés, ou en situation de déclassement social, de précarisation".
"Quand on voit d’un côté la flambée des prix et de l’autre les entreprises du CAC 40 ou les banques qui augmentent leurs profits on se dit qu’il y a un vrai déficit de gouvernance et du coup les partis de gouvernement en paient les conséquences", a-t-elle dit, ajoutant "qu’il nous appartient d’apporter des réponses à l’angoisse des gens qui pensent qu’avec la mondialisation on ne maîtrise plus rien".