Sarkozy : « nous avons trop d’étrangers sur notre territoire »

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Le président français Nicolas Sarkozy, candidat à sa succession à la présidentielle, a estimé qu’il y avait "trop d’étrangers" en France pour le système d’intégration fonctionne bien et promis de diviser par deux le nombre d’immigrés accueillis chaque année s’il était élu.

"Notre système d’intégration fonctionne de plus en plus mal car nous avons trop d’étrangers sur notre territoire", a déclaré M. Sarkozy lors d’une émission télévisée "Des paroles et des actes" sur France-2, promettant s’il était élu à la présidentielle d’avril et mai de diviser par deux, autour de 100.000, le nombre d’immigrés accueillis chaque année.

Nicolas Sarkozy a précisé ses propositions notamment pour durcir l’accès à la nationalité française en cas de regroupement familial ou de mariage avec un Français, afin de "diviser par deux" le nombre d’étrangers accueillis chaque année en France.

Il a aussi proposé de soumettre à conditions l’attribution du minimum vieillesse et du RSA (revenu de solidarité active) aux étrangers.

"Je considère qu’il faut diviser par deux le nombre de gens que nous accueillons", c’est-à-dire passer de 180.000 à environ 100.000 immigrés par an, a déclaré le président-candidat.

Nicolas Sarkozy a souhaité imposer une condition de revenus, et une condition de logement, aux étrangers demandant un visa suite à un mariage avec un Français, sur le modèle de ce qui existe déjà pour le regroupement familial.

Il a proposé d’ajouter une troisième condition; s’appliquant à ces deux cas: "le passage d’un examen dans les consulats (…) portant sur la pratique du Français (…) et la connaissance des valeurs de la République".

En ce qui concerne le minimum vieillesse, il a suggéré de mettre en place une condition de présence sur le territoire de dix ans, et pour l’attribution du RSA, une condition d’activité sur le territoire de 5 ans.

En revanche, il a précisé qu’il souhaitait maintenir l’accès à la CMU (couverture maladie universelle) et à l’aide médicale d’urgence. "Je en souhaite pas qu’on remette en cause cette générosité française", a-t-il expliqué..

"Je solliciterai par référendum l’avis des Français sur le juge unique pour décider de garder ou non un étranger sur le territoire", a-t-il ajouté, revenant sur une proposition qu’il a déjà formulée à plusieurs reprises".

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