"Non, il n’y a pas en France un climat qui puisse expliquer ces crimes, parce que ces crimes sont inexplicables et inexcusables", a dit le président-candidat lors d’un meeting au parc des expositions de Strasbourg, quelques heures après la mort de l’auteur présumé des fusillades. "Non, la République n’est pas fautive. Non, la société n’est pas responsable", a-t-il lancé.
"Ce crime ne sert aucune cause, aucune cause politique, aucune cause religieuse, aucune cause humaine. Ce crime abîme toutes les causes", a-t-il déclaré, assurant que ces crimes n’étaient pas "les crimes d’un fou" mais d’un "monstre" et un "fanatique".
"La France n’est pas raciste. La France n’est pas antisémite", a-t-il martelé.
Pour Nicolas Sarkozy, "mettre en cause la société, montrer du doigt la France, la politique, les institutions, ce n’est pas digne". "Ce n’est pas faire preuve d’un esprit de responsabilité dans un moment où la nation a d’abord besoin d’unité", a ajouté le chef de l’Etat.