STC, basé en Corée du Sud, a réactivé le mois dernier un contrat pétrolier avec l’Iran après un an d’arrêt, a-t-on appris de sources proches du dossier.
"Total insiste auprès de ses partenaires pour ne pas engager de commandes. Il y a eu une commande ‘spot’ mais ça va s’arrêter", a expliqué Patrick Pouyanné mercredi. "Total a signifié à cette société et à son co-actionnaire que nous n’étions pas d’accord avec cette politique car notre objctif est de respecter les lois qui s’appliquent à nous."
Les sanctions économiques décidées contre l’Iran par les Etats-Unis et l’Europe ont rendu difficiles la livraison et le paiement du pétrole iranien, réduisant de moitié les exportations de brut de la République islamique. Mais les prix intéressants proposés par l’Iran ont incité STC à trouver les moyens de contourner la difficulté.