Sahara: la France « se réjouit » de l’adoption par le conseil de sécurité d’une résolution prorogeant le mandat de la Minurso
"Cette résolution souligne le caractère prioritaire du processus politique", a déclaré jeudi le ministère français des Affaires étrangères, indiquant que la France "appuie les efforts" de l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies, Christopher Ross.
"La résolution 2152 se félicite des mesures et initiatives prises par le Maroc dans le domaine des droits de l’Homme", a-t-on précisé de même source.
Le Maroc s’est félicité, mardi, de l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies, à l’unanimité de ses membres, de la résolution relative à la question du Sahara. Par cette résolution, le Conseil de sécurité "confirme, de manière forte et sans ambigüité aucune, la ligne de conduite qui a été la sienne pendant ces dernières années dans le traitement de cette question", souligne un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération (MAEC).
Sur ce vote sans altération aucune du mandat de la Minurso, un expert américain, Peter Pham, Directeur de l’Africa Center qui relève du think tank US "Atlantic Council", a souligné que cette décision est "juste et sur la bonne voie", rappelant que les Nations Unies ont l’obligation juridique, éthique et morale de ne pas "conférer un caractère politique à cette mission et de la limiter à son mandat, à savoir l’observation du maintien de la paix".
Il s’est félicité, en outre, du fait que cette résolution reconnait "les progrès réalisés par les initiatives substantielles mises en oeuvre par le Maroc dans les provinces du sud visant notamment à la consolidation du rôle et des activités du Conseil national des droits de l’Homme pour le respect des droits humains dans cette partie du Royaume".
"Si le monde entier connait et reconnait les efforts du Maroc en matière de promotion des droits de l’Homme, il s’agit aujourd’hui pour la communauté internationale que représentent les Nations Unies de jeter un regard scrutateur sur la détérioration flagrante de ces droits dans les camps de Tindouf, une situation dont font les frais des populations séquestrées contre leur gré", a noté Peter Pham.