Selon l’ONS, la croissance de 0,6 % enregistrée en septembre était meilleure que prévu, mais les résultats de juillet et d’août ont été inférieurs aux attentes, les problèmes de la chaîne d’approvisionnement mondiale commençant à impacter l’économie.
Ce score reste de 2,1% en dessous du niveau du PIB de fin 2019, avant la pandémie, a précisé l’ONS dans un communiqué.
En pleine saison estivale, les principaux secteurs ayant contribué à cette croissance ont été l’hôtellerie-restauration, l’art et les divertissements ou encore les services de santé, avec une vigoureuse consommation des ménages.
Mais l’investissement des entreprises est resté bien en dessous de son niveau d’avant pandémie pendant le troisième trimestre de 2021. Selon Grant Fitzner, économiste en chef de l’ONS, le déficit commercial s’est creusé car les exportations de bien vers des pays hors de l’UE ont reculé tandis que les importations, particulièrement de carburant, de pays hors de l’UE ont augmenté.
L’ONS observe aussi une baisse des inventaires, « reflétant probablement certaines difficultés dans les chaines d’approvisionnement ».