L’Espagnol s’est imposé 6-4 3-6 6-1 6-7 9-7 en 4h37 et peut devenir dimanche le premier joueur de l’histoire à remporter huit fois le même titre du Grand Chelem.
Quasi invincible sur la terre battue parisienne, o il n’acédé qu’une fois en 59 matches, en huitièmes de finale en 2009contre Robin S derling, il rencontrera en finale l’EspagnolDavid Ferrer (nø4) ou le Français Jo-Wilfried Tsonga (nø6).
Pour y parvenir, Rafael Nadal est sorti debout d’un Centralo les actuels deux meilleurs joueurs du monde se sont renducoups pour coups. Leur 35e duel a tenu toutes ses promesses etdonné un peu plus de regrets à ceux qui déploraient de ne pasles voir se disputer la Coupe des Mousquetaires.
Il a rappelé à bien des égards leur finale de l’Opend’Australie 2012, la plus longue de l’histoire, remportée 7-5 aucinquième set par Djokovic.
"Je me suis vraiment beaucoup battu. En 2012, en Australie,c’était un peu le même match mais Novak avait gagné.Aujourd’hui, c’est moi. C’est ce qui rend ce sport si beau", adit Nadal sur le court après avoir laissé éclater sa joie.
Il y eut un premier set a l’avantage d’un Nadal conquérant,un second remporté par un Djokovic capable de puiser au fond delui-même des ressources sans égales, un troisième empoché tropfacilement par l’Espagnol face à un adversaire sous le coup del’effort.
Dans la quatrième manche, Nadal a servi à deux reprises pourle gain du match mais a flanché au tie-break. La cinquième futhaletante et le K.O. imminent de chaque côté pendant plus d’uneheure et vingt minutes.
Djokovic, qui n’a jamais battu Nadal à Roland-Garros – il aété sa victime en finale l’année dernière -, est revenu de trèsloin dans ce match et semblait avoir pris l’avantage en breakantdès le premier jeu du cinquième set.
Mais l’Espagnol n’a jamais cessé de cogner, de courir pourdéfendre les points les plus désespérés et a forcé plus d’unefois le Serbe à frapper la balle de trop.
Il est revenu à hauteur au huitième jeu, profitant de l’unedes nombreuses fautes directes de Djokovic, qui en commises 75en tout, pour égaliser à 4-4.
Dès lors, il a fait la course en tête et a fait craquer sonrival qui a commis deux ultimes erreurs en coup droit et rendules armes.