La Cour de justice de la République a ouvert jeudi dernier une enquête pénale sur le rôle de l’ancienne ministre de l’Economie, aujourd’hui directrice générale du FMI, dans ce dossier. Avant de décider d’une procédure d’arbitrage, Christine Lagarde "a entendu tous les avis, positifs comme le mien – de très loin les plus nombreux -, et aussi les réserves", explique Stéphane Richard, aujourd’hui patron de France Télécom. "J’avais des contacts réguliers avec la présidence de la République, et la question a été évoquée avec l’équipe du président, mais il n’y a eu ni insistance particulière ni feu vert de l’Élysée", souligne-t-il.