Cette rencontre d’une journée "a pour but de permettre aux participants de se concerter sur les différents aspects de la sécurité dans la région" du Sahel, a rapporté l’Agence mauritanienne d’information (AMI, officielle).
Selon une source diplomatique jointe par l’AFP, la réunion rassemble les responsables des armées de neuf des dix pays de ce groupe: Algérie, Maroc, Mauritanie, Tunisie, qui sont membres de l’Union du Maghreb arabe (UMA) et l’Espagne, la France, l’Italie, Malte et le Portugal.
La Libye, dixième membre du groupe, n’est pas représentée, a précisé cette source. Ce pays a connu six mois d’insurrection, lancée mi-février et ayant renversé en août le régime de Mouammar Kadhafi. Jusqu’à mardi, la situation militaire sur le terrain n’était pas généralement apaisée et M. Kadhafi, en fuite, demeurait introuvable.
D’après la source diplomatique jointe par l’AFP, les chefs militaires maghrébins et européens examineront en particulier les conséquences du "surarmement d’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) "consécutivement à la crise libyenne". Ils parleront aussi de "la coordination qui s’impose entre leurs pays pour y faire face", a-t-elle indiqué.
Plusieurs pays du Sahel ont exprimé des inquiétudes pour leur sécurité et leur stabilité en évoquant la prolifération d’armes et le retour de ressortissants ayant été impliqués dans les combats en Libye.