« Au moins 110 cas d’attaques diverses contre les journalistes et les médias ont été enregistrés cette année », dans le contexte d’une triple crise: pandémie de Covid-19, rupture entre le président Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila et violences dans l’est, écrit JED dans un communiqué.
« Pour cette année 2021, plus de la moitié des cas d’atteintes à la liberté de la presse, soit 51%, touchent à la sécurité physique des journalistes, et sont constitués des menaces qui précèdent parfois les assassinats », déplore l’organisation.
« La multiplication des cas d’attaques et d’agressions physiques contre les journalistes est emblématique d’une tendance à la détérioration de l’environnement sécuritaire de travail des médias qui s’est développée au cours de cette année et qui a culminé par un cas d’enlèvement et trois cas d’assassinats de journalistes », ajoute la même source.
En 2020, 116 exactions contre des journalistes avaient été recensées en RDC par JED.
Les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri sont placées depuis le 6 mai en état de siège, pour lutter contre les groupes armés qui terrorisent les populations civiles. Le président Tshisekedi y a remplacé des autorités civiles par des officiers de l’armée et de la police.