Dans un communiqué signé de son président, Mohammed Moussaoui, le CFCM "rappelle que l’immense majorité des musulmans de France aspire à vivre sa spiritualité dans le strict respect des valeurs de la République". Elle "espère le faire dans l’indifférence, comme tous les citoyens des autres cultes ou convictions", ajoute-t-il.
Le CFCM, poursuit le texte, "souhaite que la pratique religieuse des musulmans soit perçue comme un élément de leur liberté individuelle plutôt qu’une source permanente de polémiques et de débats publics dont certains contribuent, malheureusement, à nourrir la stigmatisation et le rejet de l’autre".
Ce texte est diffusé par le CFCM alors que Jean-François Copé, candidat à la présidence de l’UMP, a déclenché une polémique pour avoir évoqué vendredi lors d’un meeting à Draguignan le cas d’un jeune qui se serait fait "arracher son pain au chocolat par des voyous" au motif "qu’on ne mange pas au ramadan".