"Tout le monde ou presque s’accorde aujourd’hui pour dénoncer ce racisme décomplexé, cette expression insupportable d’une frange d’extrémistes haineux. Mais peut-on s’en tenir à cela? Peut-on ne pas s’interroger sur la responsabilité de ceux qui, dès sa nomination au gouvernement, l’ont clairement désignée pour cible?" demande le syndicat de gauche. "Accueillie par le ‘Quand on vote FN, on a la gauche qui passe (…) et on a Taubira’ de Jean-François Copé, la ministre a suscité par la suite, à la moindre de ses annonces, des propos plus nauséabonds les uns que les autres", explique le SM, citant notamment en exemple les propos du député UMP Jean-Paul Garraud qui avait déclaré que "la composition du gouvernement lui donn(ait) mal à la France".
