La compagnie nationale du Qatar a ainsi immobilisé « au total 22 » A350 sur les 53 qu’elle possède, dans le contexte d’un contentieux qui l’oppose devant la justice britannique à l’avionneur européen, eu égard à la dégradation rapide des surfaces des fuselages.
« Ni Qatar Airways, ni son équipe juridique n’ont connaissance d’efforts déployés par Airbus pour tenter de résoudre la situation à l’amiable », a souligné la compagnie dans un communiqué.
« En réalité c’est tout le contraire », a-t-elle ajouté, disant réagir à des propos du PDG d’Airbus, Guillaume Faury, ayant assuré que le constructeur européen tentait de « résoudre la situation à l’amiable », en parallèle de la procédure judiciaire.
Qatar Airways a réclamé une indemnisation de 618 millions de dollars, assortie d’une pénalité de 4 millions par jour supplémentaire d’immobilisation de ses A350, ordonnée par le régulateur qatari de l’aérien, selon une source proche du dossier.
Qatar Airways est en conflit avec Airbus après la suspension de l’exploitation de l’A350 par la compagnie qatarie et son refus de se faire livrer d’autres avions du même modèle, contractés avec la compagnie européenne et ce, à cause des défauts relevés dans les surfaces externes des appareils.