Le tribunal administratif de Montreuil a validé mardi la décision ordonnée par le ministère de l’Intérieur de fermer pour six mois la mosquée de Pantin (Seine-Saint-Denis), accusée par les autorités d’avoir relayé des propos qui ont conduit à l’assassinat et décapitation de Samuel Paty.
« Il n’apparaît pas, en l’état de l’instruction, que le préfet de la Seine-Saint-Denis aurait porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales » en fermant provisoirement le lieu de culte « aux fins de prévenir la réitération de tels actes », a estimé le tribunal dans un jugement consulté par l’AFP.