Présidentielle en France: des Français résidant au Maroc se mobilisent contre l’abstentionnisme au second tour
De Tanger à Agadir, en passant par Rabat et Essaouira, des ressortissants français résidant au Maroc et des binationaux se mobilisent, du 27 avril au 4 mai, en prévision du second tour des élections présidentielles en France, prévu le 7 mai prochain, pour contrer les tendances d’abstention.
Il a aussi précisé que le mouvement a lancé une Proc’Mobile (camionnette dédiée à l’inscription des électeurs pour voter par procuration) qui permettra à tous ceux qui ne peuvent pas se rendre aux urnes lors du second tour de l’élection présidentielle de désigner un mandataire pour voter en leur nom.
"La mobilisation au Maroc a été relativement faible avec un taux de participation de seulement 53%", a-t-il relevé, faisant observer qu’une équipe de bénévoles se rendra dans les principales villes du Maroc, à savoir Rabat, Kénitra, Tanger, Meknès, Fès, Casablanca, Agadir, Essaouira et Marrakech, pour rencontrer les électeurs et les aider à faire leur procuration.
"Nous allons au contact de nos concitoyens en situation de voter, nous leur parlons, nous faisons œuvre de pédagogie et nous leur proposons de les aider à trouver des mandataires pour porter leur procuration en ligne grâce au site d’En Marche ! C’est très concret et utile", a indiqué M. El Guerrab.
Ce jeune militant a également mis en avant l’importance des formations et des cours de civisme pour lutter contre l’abstentionnisme, ajoutant que les marcheurs agissent en simples citoyens soucieux que leur pays ne renvoie à l’image de la xénophobie, de la haine et de la division.
"Nous refusons que notre pays et son histoire soient marqués par l’image du racisme, de la division et de la haine", a-t-il insisté.
Au programme de la réunion d’En Marche! figurent des discussions autour du programme présidentiel et de la relation franco-marocaine.
Le deuxième tour de l’élection présidentielle française va opposer le leader du mouvement "En Marche!" et ancien ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, à la présidente du parti de l’extrême droite, le Front national, Marine Le Pen.
Propos recueillis par Hajar EL FAKER (MAP)