Un nouveau sondage du Wall Street Journal publié samedi fait ressortir que le magnat de l’immobilier recevrait 47% des voix contre 43% pour le candidat du parti démocrate, alors que l’avance s’élargit à six points en présence de cinq candidats tiers et indépendants qui recueillent 17% des voix dont 8% en faveur de l’ancien démocrate devenu indépendant Robert Kennedy.
Ce recul s’explique, selon l’enquête, par une désaffection vis-à-vis de la performance de l’administration Biden, seuls 23% des voix percevant d’un bon œil les politiques du gouvernement fédéral. Par contre, 53% des personnes interrogées déclarent avoir été négativement affectées par l’agenda de Biden.
De l’autre côté, près de la moitié des électeurs déclarent que les politiques de Trump lorsqu’il était président les ont aidés, alors que 37% déclarent le contraire.
Concernant « Bidenomics, » l’agenda économique phare de l’actuel président, moins de 30% des voix l’approuvent alors que plus de la moitié des électeurs ne le voient pas d’un bon œil.
Ces résultats représentent, selon le Wall Street Journal, le “dernier choc” pour Biden et les démocrates, dont certains s’inquiètent de la « capacité d’endurance » de l’actuel président et redoutent en même temps le retour en force de Donald Trump lors des prochaines échéances présidentielles.
Le sondage a été réalisé auprès de 1.500 électeurs inscrits entre le 29 novembre et le 4 décembre avec une marge d’erreur de plus ou moins 2,5%.