"En plus des 250 journalistes permanents, nous avons accrédité près de 3000 journalistes et les demandes se poursuivent", a affirmé Isabelle Broyer, responsable du service Médias aux Nations Unies, à la veille de la grande messe internationale.
Ce nombre élevé de médias s’explique par la présence des chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation qui prennent part aux réunions plénières de haut niveau traitant des maladies non transmissibles, de la désertification et du plan international pour combattre le racisme (Durban) ainsi que par le traditionnel débat général.
En plus de l’intérêt suscité par les débats thématiques de la 66ème session, l’actualité mondiale, marquée notamment par le printemps arabe et la question palestinienne, a réellement boosté les demandes d’accréditation, particulièrement parmi les médias du Moyen Orient, a-t-on appris auprès du département de l’information de l’ONU.
L’année dernière, rappelle-t-on, ce sont quelque 2500 journalistes qui avaient couvert l’évènement.
Le Pakistan, le Bengladesh, l’Inde, le Brésil et la Corée du sud figurent parmi les pays qui ont enregistré les plus importantes demandes d’accréditation. Le Japon et l’Italie comptent pour leur part de nombreuses équipes de journalistes, apprend-on auprès du Département de l’Information de l’ONU.
Le "Média center" d’une capacité de 600 sièges, mis en place à cette occasion, a tourné à plein régime, à l’ouverture lundi du forum mondial sur les maladies non transmissibles destiné à se pencher, particulièrement, sur les problèmes posés au niveau du développement et les incidences socioéconomiques pour les pays en développement.
Mais dès dimanche, le centre a été pris "d’assaut par les journalistes", en raison de la réunion de la Conférence des donateurs en faveur de la Palestine, en présence du Premier ministre palestinien, Salam Fayyad.
Dans la matinée, les délégations et les journalistes séparés par une haie se bousculaient à l’entrée de l’ONU au niveau de la 46ème rue à l’intérieur d’immenses tentes blanches pour un check point, sécurité oblige, le deuxième, avant d’accéder à la salle de presse.
Equipé d’écrans géants, de connexion wifi et autres matériels techniques pour faciliter les transmissions des médias audiovisuels et d’un coin cafétéria, cet espace entièrement climatisé offrira aux correspondants et envoyés spéciaux, les programmes du jour, de la documentation et, en permanence, l’assistance d’un représentant du bureau du Porte-parole des Nations Unies.