Ce débat est un "événement exceptionnel. C’est une première historique en France. Il n’y a jamais eu de primaire ouverte aux citoyens et de débat dans ces conditions, à une heure de grande écoute, sur une grande chaîne de télévision réunissant l’ensemble des candidats face aux Français", s’est réjoui, le premier secrétaire par intérim du PS, Harlem Désir. "On a remarqué avec intérêt que la visite soigneusement improvisée de Nicolas Sarkozy en Libye avait lieu le jour du débat", souligne-t-on ironiquement au PS.
Quoiqu’il en soit, les six candidats -quatre hommes et deux femmes- se tiendront debout derrière des pupitres disposés en arc de cercle, pour ce débat en "prime time" à 20h35, mené par David Pujadas. De gauche à droite, après tirage au sort sous contrôle d’huissier: Arnaud Montebourg, Jean-Michel Baylet (PRG, seul non socialiste), François Hollande, Martine Aubry, Manuel Valls et Ségolène Royal.
Marquer sa différence sur des sujets comme la crise, la défense, le nucléaire, l’éducation, la fiscalité ou les retraites, trouver la petite phrase percutante sans être insultante pour le camarade : tel est le défi lancé aux candidats, qui ont obligation de respecter la charte éthique de la primaire et de se retrouver unis au soir de la primaire.