Pour la France, le rôle du Roi Mohammed VI pour faciliter la reconstruction et la réconciliation nationale au Mali est « très positif, constructif et important »

La France a déclaré vendredi que le rôle du Roi Mohammed VI pour faciliter la reconstruction et la réconciliation nationale au Mali est un « rôle très positif, constructif et important »

Qualifiant le processus malien de réconciliation nationale de « très important », le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, M. Romain Nadal, a indiqué que ce processus va permettre au Mali de renouer avec la stabilité.

« Nous saluons à ce titre le rôle que le roi du Maroc peut jouer pour faciliter la reconstruction et la réconciliation nationale au Mali. C’est un rôle très positif, constructif et important », a-t-il déclaré lors d’un point de presse.

Le ministère français des Affaires étrangères avait indiqué, jeudi, que la visite du Souverain à Bamako est une "nouvelle preuve de la mobilisation de la communauté internationale en faveur du Mali".

Le Roi Mohammed VI a entamé mardi une visite officielle de cinq jours au Mali. En six mois, c’est le deuxième voyage au Mali du Roi du Maroc, invité d’honneur du nouveau président Keïta à sa cérémonie d’investiture du 19 septembre 2013 à Bamako, après son élection en août.

Le Souverain marocain avait été accueilli à l’aéroport de Bamako par le président malien Ibrahim Boubacar Keïta. Une salve de 21 coups de canon, réservée aux hôtes de marque, a salué l’arrivée du Roi, acclamé par des milliers de personnes massées le long de la route entre l’aéroport et le centre-ville.

Cette nouvelle visite se tient au moment où se déroulent à Bamako des réunions préparatoires à des négociations de paix avec les groupes armés du nord du Mali, dont la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).

Les groupes jihadistes en ont en grande partie été chassés par une intervention armée internationale lancée le 11 janvier 2013 à l’initiative de la France, toujours en cours.

Une intervention soutenue par le Maroc – partenaire privilégié de la France – qui, bien que n’ayant pas de frontière commune avec le Mali, est concerné par les menaces que font peser les groupes jihadistes sur toute la région, Maghreb et bande sahélo-saharienne.

Avec l’accord du président Keïta, le Roi Mohammed VI a reçu le 31 janvier en audience Bilal Ag Achérif, secrétaire général du MNLA, l’incitant au dialogue avec le gouvernement malien, alors que ce mouvement venait de claquer la porte d’une réunion "exploratoire" organisée à Alger avec les groupes armés du nord du Mali.

Selon le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed, "c’est à la demande personnelle du président malien que le roi a récemment reçu les responsables du MNLA, pour apaiser la situation. Nous ressentons déjà les résultats positifs de cette rencontre. Le Mali n’est la chasse gardée de personne, le Roi est chez lui au Mali".

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