Estimant que "le Qatar a déjà anticipé l’après-pétrole", il a rappelé que le pays propriétaire du club de foot parisien "mise très fortement sur le tourisme et donc ils ont besoin de se faire connaître". "Mais il n’y a pas de contrepartie négociée", a-t-il insisté. "Évidemment ils font un choix de marketing mais c’est un pays qui fait sa promotion", a ajouté le secrétaire d’Etat, rappelant que la France "n’a pas à se méfier de tel ou tel pays".
"Mais on a droit de poser des questions. Et là, je sors du football et je vais sur la scène diplomatique: (…) la France est favorable à poursuivre le dialogue parce qu’aujourd’hui il y a des tensions extrêmement fortes (avec le Qatar) et il n’est pas sain qu’elles se poursuivent", a-t-il développé. Il a évoqué des "questions précises" comme celle du "financement du terrorisme". "Il est essentiel que le Qatar fasse toute la transparence sur ces sujets", a-t-il conclu.
Le président français Emmanuel Macron a quant à lui salué cette arrivée: "C’est l’attractivité. Oui, c’est une bonne nouvelle", a dit le président de la République en visite dans les Yvelines, où il a rencontré Nasser Al-Khelaïfi. Lequel lui a remis un maillot floqué du N.2017.

