Perquisitions chez Renault en France
Le constructeur automobile Renault a confirmé jeudi avoir été l’objet de perquisitions des services français de la répression des fraudes mais assuré qu’aucun logiciel truqueur n’avait été détecté sur ses moteurs diesels dans les investigations consécutives au scandale Volkswagen.
Touché par cette dégringolade, l’autre grand constructeur français, PSA Peugeot Citroën a indiqué "ne pas avoir fait l’objet d’une perquisition" et assuré lui aussi que les tests des autorités françaises sur ses modèles n’avaient pas montré d’anomalies.
Les perquisitions chez Renault ont visé le siège social du constructeur à Boulogne-Billancourt, près de Paris, et deux de ses centres d’ingénierie à l’ouest et au sud de la capitale française, selon la direction qui ne précise pas quand elles ont eu lieu.
Renault les a présentées comme un "complément d’investigation" ayant "vocation à valider définitivement les premiers éléments d’analyse" d’une commission d’enquête technique indépendante mise en place en France dans la foulée du scandale Volkswagen.
"D’ores et déjà", a affirmé le constructeur, les tests menés dans ce cadre ne mettrait "pas en évidence la présence d’un logiciel truqueur équipant les véhicules Renault".
A la Bourse de Paris, le titre Renault perdait encore 11,5% en début d’après-midi, après avoir dévissé de plus de 20% à la mi-journée. L’action PSA Peugeot Citroën était en repli de plus de 4%, après avoir perdu plus de 9% auparavant.
La révélation des perquisitions chez Renault a également fait s’écrouler en fin de matinée les valeurs automobiles sur plusieurs autres Bourses européennes, notamment Francfort et Milan, en réveillant le spectre du scandale Volkswagen.
