Depuis Bruxelles, où il participait à un sommet européen, M. Sarkozy a réclamé vendredi le départ de Laurent Gbagbo "avant la fin de la semaine" sous peine de figurer sur la liste des personnes visées par des sanctions de l’Union européenne. Sarkozy estime qu’"il n’ y a pas d’autre possibilité pour M. Gbagbo que de quitter à bref délai un pouvoir qu’il usurpe", dans la mesure où "ce qui se passe en Cô te d’Ivoire est parfaitement inadmissible". "Des élections ont eu lieu, sous le contrôle des Nations unies, elles ont été validées par les Nations unies. Mieux, la totalité des Etats africains ont reconnu l’élection d’Alassane Ouattara", a-t-il dit.
Il a assuré que la position française sur ce dossier est la même que celle de l’Union européenne, du Conseil de sécurité des Nations unies et des Etats-Unis.