Cette étude, qui a testé 109.000 personnes entre le 20 mai et le 7 juin, montre une augmentation de 50% des infections par rapport à la période précédente de test (15 avril-3 mai).
Le pays a recensé, jeudi, 19 nouveaux décès et 11.007 nouveaux cas, ce qui représente le chiffre le plus élevé depuis les 12.027 signalés le 19 février. La hausse des contaminations a été principalement constatée dans les groupes d’âge non vaccinés, selon l’analyse.
Les chercheurs de l’Imperial College soulignent par ailleurs la nécessité de vacciner les catégories les plus jeunes afin d’éviter davantage de contagion, soulignant par ailleurs que le taux de mortalité reste « faible ».
Soumis à un strict confinement depuis décembre, le Royaume-Uni a commencé à alléger les restrictions début avril après une nette amélioration de la situation sanitaire. Cependant, des poussées sérieuses du variant indien, qui se transmet 60% plus que le variant Alpha jusqu’alors dominant au pays, inquiètent désormais les autorités, qui misent sur l’élargissement de la campagne de vaccination.
Figurant au Top 15 des pays ayant réussi leur campagne de vaccination, le Royaume-Uni a déjà vacciné plus de 72 millions de personnes contre la maladie de Covid-19, dont plus de 42 millions ont reçu une première dose et plus de 30 millions ont eu une deuxième injection.
« 80% de tous les adultes du Royaume-Uni ont maintenant reçu au moins une dose de vaccin », s’est ainsi félicité jeudi le Premier ministre Boris Johnson, dans un Tweet.
Le gouvernement britannique a déjà élargi la vaccination aux jeunes âgés de 25 à 29 ans en Angleterre, tout en réduisant de 12 à 8 semaines l’écart entre les deux doses, dans la perspective d’atteindre l’objectif de vacciner toute la population adulte d’ici la mi-juillet.