« Nous finirons probablement en août-septembre. Nous avons un calendrier de compensation. Nous nous y tenons, car ce sont nos engagements », a indiqué M. Novak en marge d’un sommet pétrolier organisé dans la république russe du Tatarstan.
Selon les engagements pris au sein de l’OPEP+, Moscou doit compenser un excédent de production totalisant 691.000 barils par jour (bpj) entre avril et septembre, avec des baisses prévues de 162.000 bpj en août et de 189.000 bpj en septembre.
Le responsable russe n’a par ailleurs pas exclu l’instauration d’une interdiction temporaire des exportations de carburant, notamment d’essence, si les prix venaient à fortement augmenter sur le marché intérieur. « Nous interdirons les exportations si la situation l’exige », a-t-il assuré.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés indépendants (Azerbaïdjan, Bahreïn, Brésil, Brunei, Kazakhstan, Malaisie, Mexique, Oman, Russie, Soudan et Soudan du Sud) fixent des quotas de production dans le cadre d’un accord destiné à stabiliser le marché. Pour 2024, ce plafond a été fixé à 39,42 millions de barils par jour.
L’OPEP+ qui regroupe les 13 pays membres de l’OPEP et dix producteurs alliés, dont la Russie, avait décidé en décembre 2024 de prolonger ses réductions de production jusqu’à fin 2026, tandis que certains ajustements volontaires de 2,2 millions de barils par jour ont commencé à être levés progressivement depuis avril.
