"Depuis le traité START II que nous avons conclu avec la Russie, nous avons diminué de manière importante le nombre d’armes actives", a relevé M. Obama. "Ma préférence serait de réduire encore notre arsenal nucléaire", a-t-il confié, soulignant qu’il fallait néanmoins "s’assurer que notre dissuasion continue de fonctionner".
"Tandis que nous réduisions le nombre d’armes en notre possession, j’ai voulu être sûr que nous conservions certaines responsabilités", a poursuivi M. Obama. "Qu’il n’y ait pas de risque de cyber-intrusion. Que la confiance soit suffisante dans le système pour ne pas créer une activité déstabilisante".
Après la conclusion de START II, "j’ai approché les Russes (…) pour examiner la prochaine phase de réduction des armes". Mais à cause du retour de Vladimir Poutine –"qui cherche à renforcer l’armée en Russie et la diversification de l’économie"– à la présidence de la Russie, "nous n’avons pas constaté le progrès que j’aurais espéré".
"La bonne nouvelle est que les possibilités de progrès perdurent", a relevé M. Obama. "Mon espoir est que nous ayons construit les mécanismes et les systèmes de vérification qui nous permettront de continuer à les réduire à l’avenir".