Nouveau tour du monde pour Kerry au chevet de la Syrie et de la Libye

Le chef de la diplomatie américaine John Kerry amorce samedi un nouveau tour du monde dans le Golfe, l’Europe et l’Asie du sud-est, avec comme point d’orgue des réunions multilatérales à Vienne sur la Syrie et la Libye, a annoncé vendredi le département d’Etat.

Rentré jeudi de Londres, M. Kerry repart dans la nuit de vendredi à samedi de Washington vers Jeddah, en Arabie saoudite, pour des entretiens ce week-end avec les autorités de la monarchie sunnite, avec qui les relations se sont détériorées ces dernières années sur les dossiers de l’Iran et de la Syrie.

La dernière visite fin avril à Ryad du président Barack Obama n’a pas dissipé la défiance entre ces alliés.

John Kerry doit ensuite passer le début de la semaine à Vienne pour trois réunions internationales.

La première, lundi, consacrée à la Libye, sera co-présidée par M. Kerry et son homologue italien Paolo Gentiloni en soutien au gouvernement d’union nationale et "centrée sur la sécurité", en allusion à la lutte contre le groupe Etat islamique, selon le département d’Etat.

Mardi, John Kerry réunira le Groupe international de soutien à la Syrie (GISS) avec le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

Ce groupe de 17 pays et trois organisations internationales, mis sur pied à l’automne 2015, doit "consolider la cessation des hostilités (…) faire en sorte qu’il y ait un accès humanitaire dans tout le pays et accélérer la transition politique" en Syrie entre le régime et les groupes de l’opposition modérée.

La capitale autrichienne accueillera aussi une rencontre entre les présidents arménien et azerbaïdjanais, qui s’opposent sur le statut de la région du Nagorny-Karabakh, sous l’égide de l’OSCE, de la Russie, de la France et des Etats-Unis.

John Kerry est attendu en fin de semaine prochaine à Bruxelles pour les rendez-vous réguliers des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Otan, avant le sommet de l’Alliance en juillet à Varsovie.

Le secrétaire d’Etat doit ensuite se rendre le 22 mai en Birmanie, pour exprimer une nouvelle fois l’appui de Washington à la transition démocratique dans ce pays d’Asie du sud-est.

Il se joindra jusqu’au 25 mai au président Obama au Vietnam, une visite d’importance entre deux anciens pays ennemis en plein rapprochement.

L’Asie-Pacifique est la priorité de Washington, selon les termes du désormais fameux "pivot" ou "rééquilibrage" de l’Amérique vers cette région où la Chine fait la démonstration de sa puissance.

Source AFP

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