« Nous insistons sur une intervention étrangère en Syrie » (Frères musulmans)

Dans une interview au quotidien algérien Khabar, Bayanouni a insisté sur « l’intervention étrangère pour la protection des civils, parce que tout simplement c’est une question morale et humaine pour mettre fin à la répression pratiquée par le régime syrien contre les civils non armés et les innocents ».

Le membre du Conseil national syrien de l’opposition a expliqué que « l’échec des observateurs arabes dans l’arrêt de l’effusion du sang est une preuve sur l’exactitude de notre appel à la protection du peuple syrien ».
Selon lui, « le conseil syrien n’a pas appelé à l’intervention des étrangers par amour pour eux ou parce que nous voulons le chaos dans le pays. Au contraire, c’est le régime syrien qui nous a poussés à choisir cette option ».
Il a ajouté : « La répression et la violence nous ont poussés à faire ce choix. Il faut faire le choix le moins nuisible au peuple. Quant à la nature de l’intervention, c’est-à-dire militaire ou humanitaire, nous disons que l’important est l’arrêt de l’effusion du sang ».

L’ex-dirigeant des Frères musulmans a démenti les informations sur « la domination des islamistes sur le conseil national, et donc la multiplication des craintes sur des appels à un Etat religieux en Syrie après la chute du régime ».
Qualifiant ces propos d’ « infondés et de sans aucun fondement », Bayanouni a souligné que « le conseil est formé de plusieurs courants de l’opposition, non seulement des Frères musulmans ou des salafistes, de plus les Frères musulmans appellent eux-mêmes à un régime laïc ».

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