Nord du Mali : accrochages entre soldats et combattants islamistes au centre de Gao

Des tirs d’armes automatiques et plusieurs explosions ont retenti dimanche au centre de la ville de Gao, au nord du Mali, où les troupes françaises et maliennes tentent de renforcer la sécurité après deux attentats suicide imputés à des combattants islamistes, selon des témoins.

Selon un habitant, des affrontements ont éclaté dans l’après-midi entre des soldats maliens et des combattants islamistes près d’un commissariat de police au centre de Gao, une ville située à 1200 km de Bamako et qui a été reprise le 26 janvier dernier par les militaires français et maliens des groupes djihadistes armés.

Trois mines antipersonnel ont aussi été découvertes dans la zone, selon une source sécuritaire, qui a précisé que l’armée allait les faire sauter dans une explosion contrôlée.

Dans la nuit de samedi à dimanche, les forces maliennes ont neutralisé un kamikaze qui a tenté d’attaquer un poste de contrô le à l’entrée de la ville de Gao, selon des sources sécuritaires.

"C’était une tentative d’attentat suicide contre un poste à l’entrée nord de la ville. Les soldats ont vu approcher le kamikaze et ont tiré sur lui. Il a explosé", a dit un responsable militaire, précisant qu’aucun soldat n’a été atteint.

Samedi matin, deux jeunes portant des ceintures bourrées d’explosifs ont été arrêtés près de Gao, où un homme s’est fait exploser vendredi près de soldats maliens dont l’un a été légèrement blessé, selon une source militaire.

L’attentat de vendredi, le premier de l’histoire du Mali, été revendiqué par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), l’un des groupes armés qui occupait depuis des mois le nord du Mali.

Dans un communiqué, le Mujao avait promis d’attaquer des convois, de poser des mines et "d’organiser des kamikazes".

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