Le mois dernier, l’ex-président avait la préférence de 31% des sondés, mais était talonné par le maire de Bordeaux (29%), souligne l’institut de sondage.
L’ex-Premier ministre François Fillon, à l’inverse, perd du terrain (8%, -2 points), à égalité avec Bruno Le Maire (8%, stable). Tous les autres candidats, de Laurent Wauquiez à Xavier Bertrand, ne font guère plus que de la figuration.
Si la cote d’influence de Nicolas Sarkozy mesurée par le même sondage auprès des sympathisants de l’UMP est en baisse de cinq points, elle reste très élevée à 74%.
En revanche, il perd des points au centre-droit, seulement 31% (-9 points) des sympathisants de l’UDI et 23% (-9 points) de ceux du MoDem souhaitant une influence accrue de l’ancien président.
"Le retour médiatique de Nicolas Sarkozy a intensifié la compétition pour le leadership de l’UMP et seules les personnalités politiques de premier plan semblent y résister", commente Thomas Genty, pour l’institut LH2. "Alors que l’ancien président se taille la part du lion du choix des sympathisants de l’UMP et qu’Alain Juppé résiste difficilement, les autres candidats semblent nettement distancés."
Nicolas Sarkozy a été mis en examen début juillet pour trafic d’influence actif, corruption active et recel de violation de secret professionnel à l’issue d’une garde à vue sans précédent pour un président de la Ve République.
Ce sondage a été réalisé les 10 et 11 juillet auprès d’un échantillon de 1050 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.