Le 12 décembre 1999, l’Erika, un pétrolier battant pavillon maltais, a fait naufrage au large de la Bretagne, déversant 20.000 tonnes de fioul sur près de 400 kilomètres de côtes sur la façade atlantique. Treize ans après, le souvenir de cette catastrophe écologique sans précédent reste vivace.
En 2010, la cour d’appel avait condamné le groupe pétrolier à une amende de 375.000 euros pour "pollution maritime" et confirmé la notion de "préjudice écologique".
Outre Total, la Rina, organisme de contrôle maritime italien qui avait délivré le certificat de navigabilité de l’Erika, le directeur de la société exploitante Panship, Antonio Pollara, et l’armateur Giuseppe Savarese avaient été condamnés à des amendes.
Avant la décision attendue ce mardi, il ne reste qu’une certitude: l’indemnisation de 200,6 millions d’euros aux parties civiles ne sera pas remise en cause. Une somme qui inclut les 153 millions versés par Total à l’Etat pour la dépollution.