Naufrage d’une embarcation de migrants près d’une île grecque
La rapporteure de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe sur les Vies perdues en Méditerranée, Tineke Strik a fait part, mercredi, de son affliction après le naufrage d’une embarcation, mardi près de l’île grecque de Samos.
"Je suis profondément attristée par cette nouvelle et terrible tragédie", a dit Tineke Strik, dans une déclaration publiée à Strasbourg, en appelant les autorités grecques à mener une enquête exhaustive sur les circonstances de cet accident et la réaction des garde-côtes.
"Je note que des groupes de défense des droits de l’Homme accusent la Grèce de repousser les migrants interceptés dans ses eaux territoriales", a-t-elle notamment déclaré, en rappelant que selon Amnesty International, 188 adultes et enfants sont morts dans cette région depuis août 2012.
"Ces tragédies récurrentes ne pourront être stoppées que grâce à une action européenne coordonnée, qui devrait prévoir un passage sûr pour les demandeurs d’asile et les réfugiés", a-t-elle souligné.
En 2012, la rapporteure avait mené une enquête de l’APCE sur une tragédie plus ancienne, au cours de laquelle avaient péri 63 migrants fuyant la Libye après avoir envoyé des appels de détresse restés sans réponse, ladite affaire du "bateau cercueil".
