«Le cinéma et le monde de l’après-Covid» est l’intitulé d’une conférence organisée, mardi, dans le cadre de la 10ème édition du Festival international de cinéma et de mémoire commune (FICMEC).
Cette conférence, modérée par le président du festival, Abdeslam Seddiki, a mis la lumière sur l’état actuel de l’industrie cinématographique, affectée, à l’instar des autres secteurs, par la crise sanitaire liée à a pandémie de la Covid-19.
La rencontre a connu la participation notamment de Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre française de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, Abdellah Boussouf, secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), d’académiciens et d’artistes marocains et étrangers.
Les participants ont souligné la nécessité de dépasser cette crise qui a impacté négativement le secteur, et de travailler sur des thématiques cinématographiques qui promeuvent un monde nouveau, sûr et juste pour tous.
A cet égard, Rachid Sebbar, membre du comité d’organisation, a indiqué que cette conférence a pour objectif d’examiner les répercussions de la pandémie sur le 7ème art et d’explorer les possibilités de relance du secteur, qui doit répondre aux exigences et attentes de l’après Covid.
Cette 10ème édition du FICMEC, organisé par le Centre de mémoire commune pour la démocratie et la paix (CMCDP), se poursuit jusqu’au 19 novembre courant avec un programme comportant, en plus de la projection des films de la compétition officielle, des conférences, des ateliers et différentes activités.
Les films sélectionnés pour cette édition vont concourir pour remporter les différents prix du festival dans les catégories du long métrage fiction, du documentaire et du court métrage.
Parmi les films sélectionnés pour la compétition officielle, on retrouve «La voix d’Aida» réalisé par Jasmila Žbanic (Bosnie Herzégovine), qui a obtenu plusieurs récompenses, dont une nomination pour l’Oscar 2021 du meilleur film international, et «Un monde» de Laura Wandel (Belgique), qui a été en lice dans la sélection «Un certain regard» à la 74ème édition du Festival de Cannes.