"Poutine et le gouvernement russe ont développé une préférence claire pour le président élu Donald Trump", affirme le rapport, rendu public dans une version expurgée de son contenu classifié.
Moscou "appliquera les leçons apprises" dans cette campagne pour influencer les élections dans d’autres pays, y compris alliés des Etats-Unis, avertit également le rapport.
Le diagnostic se base sur les informations recueillies par le FBI, en charge du contre-espionnage américain, la CIA et l’agence d’espionnage électronique, NSA.
Le rapport a été mis en ligne sur le site internet de la direction nationale du renseignement (DNI), qui chapeaute les grandes agences de renseignement américaines.
Barack Obama, qui avait demandé la rédaction de ce document de synthèse, a été informé de son contenu jeudi.
Donald Trump a lui été informé vendredi par les chefs du DNI, du FBI, de la CIA et de la NSA qui sont venus le rencontrer en personne dans sa tour quartier général à New York.
Quelques minutes après la rencontre, le président élu a souligné dans un communiqué qu’aucun piratage n’avait influencé le résultat de l’élection, mais s’est gardé de reprendre à son compte les conclusions du rapport qui venait de lui être présenté.
Le rapport rendu public précise que la "campagne d’influence" de Moscou s’inscrit dans le cadre d’une "stratégie de communication" s’inspirant des méthodes soviétiques utilisant notamment, "les opérations clandestines, les médias d’Etat, des tierces parties, et des utilisateurs payés de réseaux sociaux, ou trolls".
Avec AFP