Mondial 2014: l’Uruguay coiffe au poteau l’Italie et passe le cap, le Costa Rica confirme
La sélection uruguayenne de football a franchi le cap du premier tour en surclassant l’Italie (1-0), dans un match de la 3è journée (groupe D) du Mondial Brésil 2014, mardi à l’Arena das Dunas de Natal.
Avec cinq défenseurs depuis le début du match et la rentrée de Cassano à la place d’Immobile (72), la Nazionale a clairement joué le match nul qui l’aurait qualifiée.
En première période, l’Uruguay et l’Italie se sont neutralisées dans un match verrouillé avec de rares occasions, entre autres, un coup franc de Pirlo (13è) et des tirs de Suarez et Lodeiro.
Au second half, la Squadra Azzura, réduit à dix après l’expulsion de Marchisio (59è), n’est pas parvenue à menacer la cage adverse en raison notamment de la précipitation dans la surface de réparation.
A la 81è minute de jeu, le capitaine de la Céleste Diego Godin a placé le cuir dans les filets du portier italien Buffon à la suite d’un corner bien lancé par Gaston Ramirez. Les Italiens ont par la suite multiplié désespérément les offensives afin de remettre les pendules à l’heure mais la ligne défensive uruguayenne s’est avérée imperméable.
Dans ce groupe dit "de la mort", le Costa Rica, l’équipe surprise qualifiée avant le dernier match, est resté invaincue. En effet les Costariciens ont dominé les Italiens (1-0), battu les Uruguayens (1-0) et fait match nul face aux Anglais.
La sélection de Jorge Luis Pinto, sortie invaincue à la surprise générale attendra les résultats de Japon-Colombie et Grèce-Côte d’Ivoire pour connaître son adversaire.
Avec sept points à leur escarcelle, la "Sele" peut certes aborder tranquillement son huitième de finale, dimanche mais les ambitions des Centraméricains s’avèrent inarrétables et peuvent aller plus loin dans la compétition.
A l’issue des matchs du groupe D, deux anciens champions du monde quittent ainsi le premier tour à savoir l’Angleterre (1966) et l’Italie, quadruple championne (1934, 1938, 1982, 2006).
Les Italiens et les Anglais rejoignent ainsi les Espagnols, champions du monde en titre, éliminés dès le 2è match. Une élimination qui pourrait être justifiée, entre autres, par le manque d’appétit après avoir tout gagné (Euros 2008 et 2012), ou encore par la moyenne d’âge relativement élevée (28 ans) de la Roja qui semble avoir besoin plus que jamais d’une touche de rajeunissement.