Le premier angle de la vision royale est illustré par cette volonté de lancer de grands projets structurants comme comme l’innovation du réseaux ferré destiné à rapprocher dans le temps et la géographie de grandes régions marocaines et à leur permette d’interagir dans leurs logiques de développement. Le projet d’un train reliant deux métropoles touristiques et économiques comme Marrakech et Agadir fait partie des ces grands marqueurs susceptibles de changer le destin et les perspectives de leurs populations. La volonté de consolider le réseau routier qui connecte le provinces sahariennes avec les autres régions du royaume est de nature à participer à ce travail herculéen du désenclavement. Il est question ici d’agir sur le structure pour créer les conditions d’une relance économique pérenne profitable à tous.
Le second angle du discours royal à trait aux efforts gigantesques et aux indéniables sacrifices pour consolider l’autonomie avancée proposée par le Maroc pour trouver une issue à ce conflit vieux de plus de quarante ans et dont l’alimentation et l’animation politique et militaire tient d’avantage de l’agenda obsessionnel et caduc de l’armée algérienne que d’une quelconque volonté séparatiste de la population sahraouie qui ne rate aucune occasion pour dire son incontestable appartenance au Royaume du Maroc.
Le Roi Mohammed VI a souligné avec la satisfaction d’un vainqueur d’un long combat que l’offre marocaine d’autonomie avancée est la seule piste de réflexion politique et géostratégique actuellement discutée dans les forums onusiens. Succès incontestables pour la diplomatie marocaine qui au fil des années avait réussi à déverrouiller les blocages et à désarmer les animosités dans des territoires lourdement travaillés par une agressivité algérienne à toutes preuves. Aujourd’hui, la seule sémantique politique utilisée pour traiter sur le plan international de cette affaire du Sahara est celle de l’autonomie avancée et de l’intégration irréversible à l’ensemble national marocain.
Le troisième angle de la vision royale est de vouloir faire des investissements structurants aussi bien politiques qu’économiques injectés dans cette région du Sahara une rampe de lancement dynamisante pour toucher l’espace africain. Le Sahara marocain, devenue Attractif par la magie d’une politique de mise en valeur , est la porte naturelle du royaume vers cette Afrique si précieuse aux yeux de Mohammed VI. Après le grand retour politique du Maroc, il est question aujourd’hui de traduire dans les faits et d’inscrire dans le marbre cette volonté de ci-développement qui instaure la confiance et fait reculer les antagonismes.
Mohammed VI a profité de ce discours pour relancer son offre de dialogue politique au voisin algérien au nom des intérêts supérieurs des citoyens maghrébins qui sont en légitimité de rêver d’un destin plus radieux. Mohammed VI a eu ces mots qui en disent long sur sa volonté de bâtir le rêve maghrébin : « La jeunesse maghrébine exigent de nous la mise en place d’un espace ouvert, propice à l’interaction et à l’échange ». Dans la conjoncture actuelle, ces mots prennent une valeur et une tonalité particulière.
Armé par l’esprit d’union sacré insufflé par l’esprit de la marche verte « symbole absolu qui unit indissolublement le trône et le peuple », Mohammed VI a livré un discours tout en dynamiques, toute en mouvements, toute en projets destiné à changer la vie des citoyens, à agir sur leur présent et à configurer leur avenir. Après avoir gagné politiquement la bataille de l’unité, le royaume du Maroc consolide ses choix stratégiques de développement pour faire en sorte que les fruits de cette grande marche verte rejaillissent positivement sur les espaces africain et maghrébin.