Mitt Romney critique la gestion par l’administration Obama de la crise en Syrie
"Au lieu de rester sur le banc de touche (…) nous devons oeuvrer à identifier et à organiser les membres de l’opposition syrienne qui partagent nos valeurs", a affirmé Romney lors d’un discours de politique étrangère devant les cadets d’une académie militaire en Virginie, estimant que l’opposition syrienne "doit être armée en vue de défaire le régime de Bachar Al-Assad".
La perpétuation du conflit en Syrie "menace la sécurité de toute la région du Moyen Orient", a martelé le candidat républicain à la présidentielle, pour qui l’Amérique "se doit de mener en leader, sinon d’autres le feront à sa place".
"Nous allons rater une occasion historique de tirer profit du Printemps arabe", a-t-il encore averti, soulignant la "responsabilité" incombant au président américain de faire usage des forces armées US pour "façonner l’histoire dans le monde et non de mener par derrière".
Evoquant par ailleurs, le dossier du nucléaire iranien, Mitt Romney a affirmé que les Etats-Unis doivent signifier à l’Iran à travers des "actions concrètes et non seulement des mots que nous n’allons jamais tolérer le développement d’une bombe nucléaire" par Téhéran.
L’ancien gouverneur du Massachussetts a également soutenu que l’attaque contre le consulat américain à Benghazi, qui a couté notamment la vie à l’ambassadeur Chris Stevens, est "probablement l’oeuvre de personnes liées aux attentats terroristes du 11 septembre 2001", affirmant que cette attaque "ne peut par conséquent être liée à la seule vidéo" attentatoire à l’Islam et au Prophète.
La question de la politique étrangère devra dominer le second débat présidentiel entre les deux prétendants à la Maison Blanche, prévu le 16 octobre à Hofstra University, dans l’Etat de New York.