Marzouki appelle à accorder « l’immunité judiciaire » au président syrien Al-Assad
Le président tunisien, Moncef Marzouki a appelé, vendredi, à poursuivre les efforts pour une solution politique de la crise syrienne qui permet au président Bachar Al-Assad de quitter le pouvoir et de bénéficier de « l’immunité judiciaire » en échange de l’arrêt des violences contre le peuple syrien.
Après avoir averti de faire de la Syrie "une pièce dans un jeu géostratégique qui touche l’ensemble du Moyen Orient", il a appelé "les amis du régime Syrien" à exercer une pression sur Damas pour acheminer des aides humanitaires et favoriser un cessez-le-feu. Selon Moncef Marzouki, la situation actuelle exige "une intervention arabe dans le cadre de la Ligue arabe, une force arabe pour préserver la paix et la sécurité et pour accompagner les efforts diplomatiques", appelant l’opposition syrienne à se rassembler et à faire de l’unité du peuple syrien sa priorité.
La communauté internationale réunie à Tunis "va transmettre un message fort et clair" au président Bachar al-Assad pour "arrêter les crimes en Syrie", a déclaré le ministre tunisien des Affaires étrangères Rafik Abdessalem à l’ouverture de cette conférence.