« L’urgence est maintenant de donner un Secrétaire général qui puisse faire fonctionner une machine qui existe », a confié mardi dernier le chef de la diplomatie française Alain Juppé, lors d’un déjeuner avec la presse diplomatique.
« Il faut relancer cette idée. Le blocage sur le conflit israélo-palestinien a freiné la route de l’UPM et les révolutions en cours dans le sud ont changé la donne », a-t-il poursuivi, avant d’affirmer la nécessité de « refonder l’UPM en essayant de relancer la mécanique » notamment par la nomination d’un nouveau Secrétaire général.
« L’idée d’organiser une coopération à égalité avec une coprésidence entre les pays du nord et les pays du sud est-elle une bonne idée ou pas ? J’aimerais bien que quelqu’un me dise que c’est une mauvaise idée », a lancé le ministre.