Cette croissance proviendrait, selon les prévisions de Bank Al-Maghrib (BAM), d’une progression de 18,0% de la valeur ajoutée agricole (sur la base d’une estimation de la production céréalière moyenne qui oscille autour de 95 à 100 millions de quintaux durant la campagne 2020/2021) et d’une amélioration de 3,5% de celle non agricole, précise CDG Capital Insight dans une note d’analyse de CDG Capital Insight sur « le secteur bancaire marocain face à la crise covid-19 ».
Avec le lancement des campagnes de vaccinations et les différentes mesures du gouvernement et de la banque centrale pour relancer l’économie, l’ensemble des prévisions des institutions nationales publiées à date d’aujourd’hui estiment que la sortie de la récession devrait se confirmer en 2021, relève la même source.
« Cela dit, plusieurs incertitudes persistent autour des perspectives économiques suite notamment à la disponibilité de quantité suffisante du vaccin aussi bien au Maroc qu’à l’échelle internationale ainsi que la mesure dans laquelle les gouvernements et les banques centrales continuent de soutenir l’économie », écrit CDG Capital Insight dans cette note.
Ladite note rappelle aussi que les chiffres provisoires du Haut-Commissariat au Plan (HCP) font état d’une contraction de 7,1% du PIB en 2020 suite à la baisse de l’activité agricole en raison des conditions climatiques défavorables qui ont impacté la production des céréales pour la saison 2019/2020, dont le niveau a atteint un seuil historiquement bas de 32 millions de quintaux contre une moyenne de 75 millions enregistrée au cours de la dernière décennie.
Cette contraction reflète également le recul de la valeur ajoutée non agricole suite à l’arrêt total ou partiel de l’activité dans plusieurs secteurs suite aux restrictions instaurées liées à la crise sanitaire, notamment le dispositif de confinement que ça soit à l’échelle nationale ou chez les partenaires à l’international.