La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Laila Benali, a catégoriquement démenti, mardi, « tout lien avec la photo prise à Paris par le journal « The Australian » montrant le milliardaire australien Andrew Forrest embrassant une femme, présentée comme Mme Benali.
Outre l’évocation d’une liaison amoureuse présumée entre les deux, le journal australien soulève dans un article publié, le lundi 27 mai, l’éventuel « conflit d’interêts » qui en résulterait, étant donné que Fortescue, géant des énergies renouvelables dont Andrew Forrest est le PDG, vient de conclure un partenariat avec le Maroc dans le domaine de l’hydrogène vert.
Dans un communiqué, le département de la ministre dénonce une « photo attentatoire, relayée par certaines tribunes et supports médiatiques nationaux sans pour autant s’assurer de sa véracité », expliquant qu' » il s’agit d’une pure allégation mensongère dénuée de tout fondement ».
Selon la même source, Mme Benali, en tant que « ministre responsable dans le gouvernement du Royaume du Maroc, qui défend les intérêts suprêmes de la nation, dément catégoriquement et formellement tout lien avec cette photo », faisant valoir, « en tant que femme et mère marocaine, son engagement au respect des bonnes mœurs et règles de bonne conduite ».
En sa qualité de ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, ajoute le communiqué, Mme Benali a souligné que « cette tentative de diffamation ayant visé sa personne à travers la publication de ladite photo, n’est pas la première du genre, du fait qu’elle constitue une des formes de vengeance et une prise à partie émanant d’un groupement d’intérêts qui a failli à atteindre certains acquis et objectifs précis ».
Et de préciser que « les marchés publics et les appels d’offres dans le domaine des investissements énergétiques, dont l’attribution est confiée aux établissements et organismes publics placés sous la tutelle du ministère, sont soumis aux règles et normes de bonne gouvernance et ce dans le cadre de l’autonomie décisionnelle desdits établissements et organismes ».
La ministre, de par sa qualité personnelle et son statut, « se réserve le droit, si besoin est, de recourir à la justice et d’user de toutes les procédures et voies juridiques possibles pour défendre ses intérêts et ceux du ministère contre celles et ceux dont la responsabilité aura été établie dans les actes dénoncés, quel qu’en soit leur degré d’implication (acteurs principaux, complices ou contributeurs) », conclut le communiqué.