Elle se déclare surtout surprise que Nicolas Sarkozy, qui semblait prêt à droitiser encore son discours pour capter son électorat, n’ait pas "joué à quitte ou double." "En réalité, il est resté au milieu du gué pour ce second tour, probablement parce que sa stratégie était pulvérisée par les dirigeants de l’UMP dont je pense qu’ils sont en train de creuser sa tombe", a-t-elle dit au siège du parti à Nanterre dans les Hauts-de-Seine.
"Il remerciera ses amis de l’UMP qui l’auront empêché d’avoir le moindre espoir de gagner", ajoute-t-elle, jugeant que la ligne droitiste de son conseiller Patrick Buisson "a été anéantie par les dignitaires" de l’UMP.