"Je considère qu’il est de mon devoir de défendre l’honneur de mes électeurs, et de demander qu’on cesse de les mépriser. J’estime que votre attitude jusqu’ici rend votre quête de ces voix particulièrement illégitime", écrit-elle dans une "lettre ouverte" aux deux candidats qualifiés pour le second tour.
"Cessez l’insulte à l’égard des millions de Françaises et de Français qui se sont portés sur ma candidature le 22 avril", poursuit l’ex-candidate frontiste, jugeant "inadmissible de dire que (ses) électeurs ne voulaient pas (la) porter à l’Elysée" et que leur choix électoral était un "vote de crise", de "souffrance", "d’extrême droite" ou "xénophobe".